The City & the City
Je viens d'achever le "thriller urbanistico-fantastique" de China Miéville "The City & the City".
Le pitch de l'histoire ( un meurtre a été commis et l'inspecteur Borlu mène l'enquête) est le prétexte à la découverte de la ville de Beszel - Ul Qoma (située quelque part dans une Europe de l'Est à la frontière de l'Orient). Beszel et Ul Qoma sont intriquées l'une dans l'autre. C'est une ville perçue perçue par ses habitants comme transfrontalière et divisée. Chacune des communautés s'ignore (efface de son esprit la présence de l'autre). Leur distinction est maintenue par la Brèche (autorité gardienne de la frontière). L'enquête transfrontalière met en évidence les questions de frontières, de division de ville et d'unification.
Dans bien des cas le récit entre en résonnance avec la situation belgo - bruxelloise: les espaces publics portent deux noms (dans le cas de Bruxelles il s'agit "encore" d'une traduction), deux communautés se croisent et se côtoie sans pour autant se voir (2 réseaux d'enseignement: néérlandophone et francophone), carfarnaüm administratif (superposition d'instances et de couches, communautés, région, etc...)
avis perso: un roman assez jouissif. à lire!
ici la review du guardian
ici un interview de China Miéville
Le pitch de l'histoire ( un meurtre a été commis et l'inspecteur Borlu mène l'enquête) est le prétexte à la découverte de la ville de Beszel - Ul Qoma (située quelque part dans une Europe de l'Est à la frontière de l'Orient). Beszel et Ul Qoma sont intriquées l'une dans l'autre. C'est une ville perçue perçue par ses habitants comme transfrontalière et divisée. Chacune des communautés s'ignore (efface de son esprit la présence de l'autre). Leur distinction est maintenue par la Brèche (autorité gardienne de la frontière). L'enquête transfrontalière met en évidence les questions de frontières, de division de ville et d'unification.
Dans bien des cas le récit entre en résonnance avec la situation belgo - bruxelloise: les espaces publics portent deux noms (dans le cas de Bruxelles il s'agit "encore" d'une traduction), deux communautés se croisent et se côtoie sans pour autant se voir (2 réseaux d'enseignement: néérlandophone et francophone), carfarnaüm administratif (superposition d'instances et de couches, communautés, région, etc...)
avis perso: un roman assez jouissif. à lire!
ici la review du guardian
ici un interview de China Miéville
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