Le Louvre-Lens
Aujourd'hui j'ai testé le Louvre-Lens.
Lens est à +/- 140km de Bruxelles.
Il s'agit du Louvre (oui oui, le musée encyclopédique parisien) qui offre de temps à autre une vilégiature en provinces à quelques'unes de ces oeuvres (aujourd'hui le ticket gagnant a été remporté par la Liberté guidant le peuple par Delacroix)
C'est une opération qui a de multiples buts: répondre à un souhait de décentralisation: tout ne doit pas se trouver à Paris et répendre la culture selon l'idéal de la Révolution, marquer le territoire par de nouvelles institutions - "bâtiments-icônes" du 21e siècle. Ici le Louvre-Lens est réalisé par les architectes-stars tokyoïtes du bureau SANAA (ici) et enfin à la manière du Guggenheim de Bilbao, attirer l'attention et relancer une région qui a été sinitrée suite à l'arrêt des charbonnages.
Le site est donc un ancien site minier. Seule une petite trace d'une ancienne fosse est encore visible... mais cette composante est anecdotique dans le parc.
Le bâtiment se déploie en deux ailes : La Grande Galerie (exposition "temporairement permanente") et la galerie des expositions (plus) temporaires ( et thématique) (fermées ce jour).
Pour le hall central on retrouve le langage des architectes: une série de volumes rectangulaires clairs articulés autour d'un grand parallélépipède rectangle vitré dans lequel viennent se nicher des cylindres ovoïdes (voir plan) (en quelque sorte l'inverse du plan du Musée d'art contemporain de Kanazawa (Japon) voir ici (site du musée) et ici.
La Grande Galerie propose une disposition intéressante des oeuvres sous forme de ligne du temps. En effet, les oeuvres de provenances géographiques différentes sont mises en relation les unes avec les autres, ce qui tranche avec une thématique salle par salle ou une vision "verticale" de l'histoire centrée sur une zone géographique circonscrite.
Enfin, comme c'est le cas de plus en plus fréquemment dans les nouveaux musées, il y a une vue sur l'envers du décors , c'est-à-dire, sur la réserve et sur un atelier de restauration.
Le parc par Catherine Mosbach (ici) ( Jardin botanique de Bordeaux) est fort graphique et joue sur des motifs ovoïdes coupés dans le béton. Aujourd'hui, les végétaux n'avaient pas encore pris. Il serait intéressant de le revoir à la bonne saison.
Lens est à +/- 140km de Bruxelles.
Il s'agit du Louvre (oui oui, le musée encyclopédique parisien) qui offre de temps à autre une vilégiature en provinces à quelques'unes de ces oeuvres (aujourd'hui le ticket gagnant a été remporté par la Liberté guidant le peuple par Delacroix)
C'est une opération qui a de multiples buts: répondre à un souhait de décentralisation: tout ne doit pas se trouver à Paris et répendre la culture selon l'idéal de la Révolution, marquer le territoire par de nouvelles institutions - "bâtiments-icônes" du 21e siècle. Ici le Louvre-Lens est réalisé par les architectes-stars tokyoïtes du bureau SANAA (ici) et enfin à la manière du Guggenheim de Bilbao, attirer l'attention et relancer une région qui a été sinitrée suite à l'arrêt des charbonnages.
Le site est donc un ancien site minier. Seule une petite trace d'une ancienne fosse est encore visible... mais cette composante est anecdotique dans le parc.
Le bâtiment se déploie en deux ailes : La Grande Galerie (exposition "temporairement permanente") et la galerie des expositions (plus) temporaires ( et thématique) (fermées ce jour).
Pour le hall central on retrouve le langage des architectes: une série de volumes rectangulaires clairs articulés autour d'un grand parallélépipède rectangle vitré dans lequel viennent se nicher des cylindres ovoïdes (voir plan) (en quelque sorte l'inverse du plan du Musée d'art contemporain de Kanazawa (Japon) voir ici (site du musée) et ici.
La Grande Galerie propose une disposition intéressante des oeuvres sous forme de ligne du temps. En effet, les oeuvres de provenances géographiques différentes sont mises en relation les unes avec les autres, ce qui tranche avec une thématique salle par salle ou une vision "verticale" de l'histoire centrée sur une zone géographique circonscrite.
Enfin, comme c'est le cas de plus en plus fréquemment dans les nouveaux musées, il y a une vue sur l'envers du décors , c'est-à-dire, sur la réserve et sur un atelier de restauration.
Le parc par Catherine Mosbach (ici) ( Jardin botanique de Bordeaux) est fort graphique et joue sur des motifs ovoïdes coupés dans le béton. Aujourd'hui, les végétaux n'avaient pas encore pris. Il serait intéressant de le revoir à la bonne saison.
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