Vers Brasilia : en pélerinage architectural

Musique pour accompagner ce billet: Jorge Ben - Taj Mahal (ici)

Nous quittons Sao Paulo sous un ciel couvert avec menace de tempête et nous arrivons dans le four de Brasilia t° entre 25 et 30° avec un taux d'humidité aux environs de 30% et la pluie n'est pas prête de tomber...
Le saut de puce entre les deux villes est d'environ 1000 km.

Le centre ville est basé sur une utopie urbanistique des années 60 – la voiture y a une place prédominante. Malgré les nombreux bus et le métro en cours de réalisation, tous les déplacements se font en voiture sur de large autoroute... les carrefours ne sont présent que dans les quartier d'habitations. Sinon c'est un réseau d'échangeurs assez impressionnants ! La numérotation est assez complexe mais facile à retenir l'esplanade avec les institutions politiques sépare le centre ville en deux ailes – nord et sud. Pour parcourir l'ensemble il y a une avenue principale (une autoroute) – qui sépare les quartier d'habitations situé à l'est de l'autoroute porte un chiffre pair 200,400,600 tandis que ceux située à l'ouest porte un chiffre impaire 100, 300, 500,... de plus chaque bloc à un numéro à partir de l'esplanade 1 à 16 . dans chacun des blocs chaque barre d'habitation est numéroté par une lettre... donc une adresse se resume SQN 208 B appartement XX.


Entre chacun des blocs exemples entre 208 et 209 les rez-de-chaussées sont occupés par des commerces. Entre les immeubles d'appartements – en respectant les principes modernistes – se trouvent des espaces verts, des zones de jeux communes...

Tout semble organisé minutieusement.... Par rapport à d'autres grandes villes la pauvreté y est moins visible et la ville nettement plus sûre.

Au niveau culinaire
dégustation de pastels à la pasteleria Viçosa (à recommander) dans la gare routière + jus de canne à sucre (sans citron : typique à Brasilia)

Demain: une longue journée de visite!


Merci à Julia pour le super accueil!

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